Après le foie gras et les langoustines, il manquait à l’appel un ingrédient plus que chic et festif : la Truffe ! Nous n’allons pas fêter Noël sans ce champignon mythique, tant convoité, qui n’est autre que la symbiose entre un champignon et un arbre dit « truffier ».
Pour cette recette très raffinée, inspirée des crèmes catalanes, je me suis servie de truffes noires, communément appelées « Truffe du Périgord ».
Temps de préparation : 20 mn
Temps de cuisson : 35 mn en moyenne (à surveiller selon l’épaisseur de vos ramequins)
Les ingrédients pour 4 personnes :
- 4 jaunes d’oeufs
- 1 boîte de brisure de truffes (25 g) ou un petit pot de carpaccio de truffes
- 30 cl de crème liquide
- 2 c à c de cassonade
- sel et poivre du moulin
Préchauffez le four à 90 ° (th. 3).
Versez les brisures de truffes et leur jus dans une casserole avec la crème. Portez à ébulition et laissez tiédir.
Fouettez les jaunes d’oeufs avec le sel et le poivre. Ajoutez la préparation crèmée aux truffes et mélangez le tout.
Versez la crème dans les ramequins et enfournez durant 35 mn environ.
Quand les crèmes ont refroidi, placez-les au réfrigérateur jusqu’au moment de les consommer.
Avant de les servir, saupoudrez-les de cassonade et caramélisez-les quelques secondes au chalumeau ou sous le gril du four,
et s’il vous reste quelques brisures de truffes, déposez-en sur le caramel chaud.
Amateurs de truffes, vous serez servis ! … dans un premier temps par les parfums que dégagent la crème lors de sa cuisson (ça embaume la cuisine), puis lors de la dégustation de ces crèmes brûlées. Un grand moment de finesse !
A vos cuillères,
&
JOYEUSES FETES A TOUTES & A TOUS !
Petite histoire :
J’adore les histoires et la période des fêtes de Noël est propice à cela. Alors, penchons-nous sur l’origine de cet entremet que l’on retrouve à la carte de nos bistros et des restaurants de toute gamme.
Son histoire provient du temps des rois et des châteaux du XVIIe siècle. Justement, à cette époque, on servait les plats à table en trois services. Le temps que chaque convive reçoive son plat, celui-ci était froid.
Au cours d’un repas organisé par Philippe d’Orléans (lui-même passionné de cuisine) et en compagnie de François Massalot, son chef de l’époque, il se plaignit que sa crème était trop froide.
François eut alors l’idée d’appliquer un fer chaud sur le dessus de cette crème au sucre pour la réchauffer. Cette action eut comme résultat de caraméliser le dessus sans réchauffer pour autant la crème en-dessous, d’où le nom brûlée.
Ce contraste a tellement plu à Philippe qu’il en redemanda… La crème brûlée était née !
Site Francais de la marque
Un article captivant, explicite et succincte.
J’adore parcourir vos textes attirants qui sont constamment d’excellentes dépêches.
Cordialement. Un fan de vos rédactions.
Martins L