A de nombreuses reprises, je me suis rendue en Israël. Un pays magnifique, si diversifié, où le mélange des cultures apporte toute une richesse à cette fragile contrée.
La nostalgie me gagnant, j’ai eu très envie de me rebaigner dans cette ambiance trépidante et savourer un felafel, ce fameux sandwich « typiquement typique », que l’on dévore là-bas, à chaque coin de rue.
Pour se faire, je me suis rendue dans le quartier des Rosiers, effectuer mes courses. Ses ruelles, ses commerçants ont su conserver toute leur identité. J’adore l’ambiance qui y règne, … un microcosme à forte identité dans un Paris multi-ethniques, le goût de l’ailleurs, presque d’un autre temps.
Ici, la cuisine juive d’Europe Centrale, avec ses schnitzels, la célèbre carpe farcie (gefiltefisch) et les boulettes de viande à toutes les sauces voisine avec la cuisine juive orientale, plus colorée par ses piments et poivrons, son couscous servi de mille et une façons, …
Mais aujourd’hui, c’est d’un bon felafel dont j’ai envie !
J’ai donc trouvé chez l’épicier du quartier :
- 1 paquet de Pitas (pain rond, plat, sans mie)
- 1 sachet de poudre de felafel
- 1 aubergine
- 1 concombre
- 1/2 chou rouge et 1/2 chou blanc
- 1 tomate
- 1 pot de houmous (purée de pois chiche)
- 1 pot de tehina (purée de sésames)
Commencez par raper vos légumes : chou, concombre. Coupez en petits dés votre tomate épépinée.
Coupez ensuite l’aubergine en gros dés et faites les frire.
Puis, dans un grand bol, mélangez le contenu du sachet de felafel (il s’agit d’un mélange d’épices et de pois chiches concassés) avec 100 ml d’eau. Laissez reposer 10 mn.
La pâte obtenue, formez des boulettes de 2 cm de diamètre environ. Je vous conseille d’humidifier la paume de vos mains pour faciliter leur modelage.
Faites les frire dans un bain d’huile chaude jusqu’à ce qu’elles dorent. Retirez les de la poêle et laissez les s’égoutter sur du papier absorbant.
Passez les pitas au four quelques minutes (attention, elles doivent rester moelleuses) et coupez 2 cm du haut de ce pain afin d’obtenir une grande poche.
Il ne vous reste plus qu’à tapissez l’intérieur de houmous et la remplir de crudités, d’aubergine frite et de ces délicieuses boulettes de felafel.
Dans la version traditionnelle, on nappe le tout de téhina pour que le sandwich soit plus onctueux. Je vous le recommande ! Mais adorant les plats relevés, je me permets aussi de rajouter une cuillère à café d’harissa.
Et maintenant mordez à pleinde dents dans ce fameux sandwich.
Laissez le jus de la tehina et des crudités dégouliner le long des doigts et savourez le craquant, le croustillant de ces boulettes au goût unique, venues du fin fond du Moyen-Orient.
Suggestion :
Un apéritif surprise à préparer ? Ayez toujours un sachet de felafel dans vos placards. Ces boulettes changeront des grignotages habituels et apporteront de nouvelles saveurs à vos convives.
Israel
Miam, ça c’est une belle recette israelienne !
schoku
Il manque juste le soleil comme là bas …
Claude S
nina
Bonjour,
C’est trés bon les falaféls mais l’origine, c’est le Liban et la Syrie, pas Israél pour information.
Nina B