Il est vrai qu’à la voir comme ça, … tout semble si simple, si paisible, si « réalisable ». Et pourtant !
Si je vous disais qu’il a fallu m’y prendre à deux fois, avant de la réussir,
… OU COMMENT FAIRE DE SA SOIREE, UN VERITABLE CAUCHEMAR ?!!!
Au risque de ternir mon image, je dois reconnaître que même avec un GPS, il m’arrive encore – de vous à moi – de me tromper de chemin en voiture.
Que (comme avec un plan de ville à la main pour deviner vers quelle direction m’engager), j’ai tourné le dos à la pâte en mimant ses replis pour savoir comment découper les pointes avant de les rabattre.
Que j’ai découpé puis retiré le disque central de cette fameuse pâte, avant de le rafistoler, de le souder d’une main ferme, pour cacher ce qui n’était qu’une erreur parmi tant d’autres.
VOUS AVEZ DIT CAUCHEMAR EN CUISINE ?!
Ah bon sang cette pizza, je l’ai voulue et je n’allais pas me laisser pièger par une pâte à pain, de la mozzarella, et tout ce que j’avais prévu dessus de pimenté pour la garnir. Ah ça non !!!
Heureusement, un ange est passé par là. Disons plutôt un Ingénieur, un vrai, avec un grand I majuscule (si si, bardé de diplômes !!!), et en une seconde, après avoir consulté la photo du rendu final que je lui tendais désespérée, il m’a très calmement demandé une feuille de papier, un crayon et m’a dessiné ce qui allait devenir mon patron. Oui, je vous le dis, il faut avoir fait les grandes écoles d’ingénieur pour pondre une pizza pareille.
Sauf que voilà, le mal était fait, … et la pizza déjà enfournée !
Qu’avant son passage, même le détecteur de fumée – nouvellement installé, sinon ce n’est pas drôle – s’est moqué de moi pour me siffloter un air … strident !!! La mozzarella s’est faite la malle, le chorizo a pris la poudre d’escampette pour fuir vers son lointain pays d’origine, l’Espagne, et la pâte, oh la pâte … je n’ose même pas en parler !
J’ai laissé passé la nuit. Repensé, avant de sombrer, à mes erreurs, redessiné mentalement le schéma si rapidement pondu (et ça, ça énerve vraiment beaucoup !).
Bref, têtue de chez têtue, je me suis relevée dans la nuit, décongelé une autre pâte à pizza et patiemment attendu la bonne heure pour me remettre en cuisine.
Là, ma grande, il va falloir que tu me suives au doigt et à l’œil. Je ne le répèterai pas deux fois, sinon je t’expédie bien au-delà de l’Espagne et de l’Italie réunis, et crois-moi, j’en suis capable !!!!
Bon, maintenant, on respire, on se concentre. On a bien le schéma en tête et surtout, on ne se précipite pas avant de planter la lame de couteau dans cette foutue pâte.
On ré-flé-chit, … avant de savourer,
AVEC LE SOURIRE, BIEN SUR !
Temps de préparation : ça dépend … !
Temps de cuisson : 15 mn
Les ingrédients pour 2 personnes :
- 1 pâte à pizza
- 1 bocal de sauce tomate (j’ai mis de ma Méchouia piquante – préparation tunisienne)
- 1 chorizo fort (ou pas)
- 2 boules de mozzarella
- 1 pincée d’origan
- quelques brins de basilic
- sel et poivre du moulin
Préchauffez votre four à 200°.
Déroulez la pâte et posez-la au fond d’une tourtière (ou d’un grand cercle à pâtissier), recouverte d’une feuille de papier sulfurisé.
Posez un bol au centre de votre pâte.
Marquez son contour, SANS couper la pâte.
En son cœur, coupez des parts (que l’on rabattra).
Nappez les bords de la pâte de sauce tomate ou autre en fonction de votre goût.
Ajoutez des tranches de chorizo, de mozzarella. Décorez le tout de basilic. Salez légèrement, poivrez.
Rabattez maintenant, les parts de pâtes vers l’extérieur.
Il ne vous reste plus qu’à l’enfourner durant 25 à 30 mn selon la puissance de votre four.
Et à l’apprécier !
Recette de la Méchouia :
C’est délicieux et très facile à réaliser cette salade tunisienne. Cliquez sur lce lien et vous saurez tout !
https://cotesoleil.wordpress.com/2008/03/31/mechouia/
croquantfondant
Le régal est assuré et avec le sourire en prime. Merci pour ce bon moment !
Croquant F
http://www.croquantfondantgourmand.com
Roger M
J’en ris encore !!!
Roger M
Roger Mocaer
Bravo pour ton post.
Que d’humour. J’adore !
Tu es SUPER. Que dis-je, extraordinaire ! Cotesoleil n’est pas un blog comme les autres.
Je t’adore ma belle pizzaiola.
Roger M